« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Si la loi « mariage pour tous » est votée, qu’est-ce qui changera pour les Orthodoxes ?

Baptême

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Le saint mariage

Une loi civile n’engage que la société civile. Si elle est cohérente avec la loi divine, elle est bénie. Si elle contredit cette loi, elle n’engage pas les chrétiens. L’Église, dans le cas même où l’institution civile du mariage disparaîtrait, continuera, jusqu’à la fin des temps, à sanctifier l’amour que l’homme et la femme reçoivent de Dieu. Le sacrement de l’Église consiste à offrir à Dieu ce qui vient de lui et à le recevoir à nouveau de lui avec un accroissement de grâce. Les personnes de même sexe qui bénéficieraient du mariage républicain ne pourraient pas attendre de l’Église le couronnement de leur situation, parce que la pensée divine, exprimée dans la sainte Écriture, est autre. Pour les Orthodoxes, le mariage pour tous n’est pas acceptable pour une raison supplémentaire : en effet, le mariage religieux représente un engagement de la part du couple homme-femme de vivre au sein de la communauté, au vu et au su de tous, une vie eucharistique.

L’adoption

Des enfants confiés en adoption à des couples de même sexe, s’ils demandent pour eux-mêmes le saint baptême ou si le baptême est demandé pour eux, seront accueillis comme n’importe quelle autre personne, pour leur salut et celui de leurs proches, et avec tout l’amour du Père manifesté dans l’Église du Christ. Cela valorisera le rôle des parrains. En revanche, un couple de même sexe ne pourra pas attendre que l’Église bénisse une adoption à lui confiée, parce que, du point de vue de la tradition biblique, c’est le couple adamique de l’homme et de la femme, quelles que soient les faiblesses de ces personnes, qui a la vocation, non seulement de la procréation, mais également de l’éducation des enfants dans la vraie foi et la connaissance de Dieu. La prière du Grand Euchologe pour l’adoption concerne les époux couronnés dans l’Église.

Enfants procréés artificiellement

La même attitude pastorale concerne les enfants qui viennent au monde par procréation médicalement assistée – et qui viendront au monde par toutes les sortes d’artifices qui sont déjà prévues ! Il n’est de vie que permise par Dieu. On voit, dans la sainte Écriture, que des personnes sont advenues à l’existence à la suite de circonstances très difficiles (violence et péchés de toutes sortes). L’existence de ces personnes ne peut en aucun cas être étrangère à la volonté divine, puisque c’est Dieu qui crée la vie, c’est lui qui donne le sceau hypostatique (personnel) à l’être humain. Suivant la conception orthodoxe, dès sa conception, l’être humain est total : corps, âme, esprit, personne. Ces enfants, ces personnes, s’ils se présentent au saint baptême, c’est-à-dire s’ils veulent vivre selon la volonté de Dieu et connaître le salut en lui, sont et seront acceptés sans aucune discrimination, comme le sont, par exemple, les enfants nés d’un viol.

D’accord avec tout ?

Cela ne veut pas dire que l’Église bénisse tout ! En particulier, elle déplore les manipulations abusives de la vie créée par Dieu et toute ingérence indiscrète par laquelle l’être humain tend à supplanter la volonté divine ou à sortir de la responsabilité confiée à lui par le Seigneur ; l’Église prie également avec larmes pour tous les embryons froidement mis à mort, et pour leurs meurtriers.